mardi 5 mai 2009

Article 6 : Si vous ne m'idôlatrez pas, haissez moi.

"Mais par pitié parlez de moi..."

Blog, Tweeter, Flickr, Facebook, Myspace, Viadéo, tous ces réseaux sociaux, crées dans le but de parcelliser le web nous donnent la possibilité de créer notre propre "espace vital" ou comme j'aime l'appeler une plateforme d'existence.
De nos jours, les jeunes et les moins jeunes (les vieux quoi) ont besoin d'exister et d'appartenir à un groupe (pour ne pas dire à une caste) comme vous pouvez le constater sur la pyramide des besoins de Maslow.

Les besoins primaires étant souvent remplis (physique/ sécurité) l'étape 3 d'appartenance sert de pallier pour atteindre les étapes 4 et 5. Les besoins secondaires (3/4/5) ont alors la nécessité absolue d'être comblés.












Si je vous dis : "têtes à claques", "Mozinor", "Viedemerde" ou la meuf découverte et produite par Justin Timberlake via le net et dont j'ai oublié le nom. Tous ont obtenues légitimité, existence voire consécration via le net.
D'un point de vue contraire le web (et la télé-réalité dont nous parlerons ultérieurement) ont permis aux gens sans talent de se créer une image souvent négative polémiste et dénuée d'intérêt pour ne pas dire méprisable, juste pour exister, et les exemples ne manquent pas... Michael Vendetta ou Clément le no life sont les plus connus pour nous autres francophones.

Le besoin d'exister est il si puissant que nous nous prostituons pour atteindre notoriété et célébrité (voire article sur télé réalité). Après tout la création d'un blog, d'une page web youtube myspace etc.. Ne serait ce pas le plus simple aspect de l'égocentrisme primaire, pensant que l'on va être lues, écoutés ou vues, ceci tendrait même vers la prétention, et en ce sens ce blog n'échappe en rien à la critique ci dessus.

Sur l'échiquier politique, une personne à réellement saisi l'importance d'exister alors qu'elle était presque échec et mat. Cette personne (cliquez sur le lien pour découvrir de qui je parle) à décidée d'utiliser tous les stratagèmes et subterfuges possibles pour vivre dans les médias alors qu'elle était dépourvue de légitimité et d'action politique. Qu'on l'apprécie ou non, que l'on partage ses idées ou non, qui se souviendra en 2012 de sa présence à l'investiture de Barak Obama accusé de plagiat de programme, ou de ses nombreuses excuses... Le peuple se souviendra de son omniprésence.

Aujourd'hui les notions d'aboutissement et de légitimité sont nulles et non avenues, l'avenir c'est d'exister et comme le disait Marylin Manson, "Que l'on m'aime ou que l'on me déteste, l'important c'est qu'on parle de moi"

PS: j'ai envie d'exister donc si vous avez deux minutes faites tourner ce blog à qui vous voulez

WordWizard.

2 commentaires:

  1. Je me demande toujours si Michael Vendetta est ontologiquement Michael Vendetta ou s'il ne s'agit que d'une enveloppe de bouffon pour faire rire le public. Cela marche aussi pour Eve Angeli, Cindy Sander, Steevy etc... Leur pognon provient de leur image de ringard-branché dont on aime se moquer. Je préfère le modèle Mr Bean évidemment. Moche mais dont on se souviendra, lui.

    Bryan Felinno

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  2. Quoi!!!

    Mais Steevy Boulay, symbole national (pas encore internattional certes) de ma superbe ville natale n'est pas un personnage inventé !

    Pour l'avoir croisé à plusieurs reprises dans une celebre boite mancelle (je précise pas qu'elle est gay parce que ça attirerait tout de suite le doute sur moi) il est c** en vrai. Quelle authenticité ! c'est beau.

    Mc Secousse

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